Dans le contexte d’une guerre opposant les States aux pirates de Tripoli (à l’époque on ne disait pas terroristes!( au début du XIX. siècle. Le blocus du port de Tripoli rend impossible l’accès au port pour la flotte des Etats-Unis. Comme nous ne sommes pas encore à l’ère des mirages survolant les territoires au mépris des conventions internationales, on fait dans la stratégie militaire de base. Et on décide d’une expédition par voie terrienne dont le commandement revient au jeune lieutenant de marine O’Banon, beau comme le premier de la classe et aussi agaçant que lui. O’Banon, qui ne connaît pas tout du désert, s’unit à Ahmed, pacha de Tripoli, évincé du pouvoir par son frère et condamné à l’exil. Dans la suite du pacha Ahmed se trouve la fille d’un ancien diplomate, la comtesse Sheila d’Arneau. Au moment où l’expédition s’apprête à la grande traversée du désert de Lybie, la donzelle se déguise en danseuse — exotique n’est-il-pas ? — pour suivre son cheikh préféré. O’Banon, lui, ne voit pas la guerre de cet œil. La guerre est une affaire d’hommes et les danseuses du ventre n’y ont pas leur place même si elles sont de noble extraction ! O’Banon s’affronte donc continuellement à Sheila — avec vue sur l’Arneau ! II s’affronte même un peu trop pour être totalement indifférent.Sur fond de batailles, de désert et de fantasia, une grande épopée histoire d’amour 100 GA) Hollywood au goût sauvage, comme on les adore avec des superbes acteurs glamourous, nets comme des images de première communion. Sans oublier le drapeau américain qui flotte à tous vents au beau milieu du désert de Lybie… Drôle, non ? Irrésistible !