Banzaï

BanzaïClaude Zidi avait déjà signé quelques bonnes farces bien enlevées et souvent drôles « La course à l’échalote », « L’aile ou la cuisse » ou « L’inspecteur La Bavure ». Mais jamais il n’avait réalisé un film aussi luxueux. Coluche se balade de Harlem à Hong Kong en passant par la Tunisie et la banlieue parisienne. Et le film se termine sur une poignée de stupéfiants effets spéciaux. On est en pleine superproduction ! Si le film a coûté cher, ça se voit sur l’écran et ça fait plaisir. L’atterrissage du Boeing 747 sur le pont d’un porte-avions est aussi fou et aussi époustouflant que les grandes scènes de destruction du « 1941 » de Steven Spielberg. Le reste du film fait plus dans la visite touristique, le quiproquo et le chassé-croisé. Coluche travaille pour l’agence « Planète assistance ». En pleine période de vacances, c’est le coup de feu. Il faut partir secourir le touriste en perdition. Coluche, lui, est censé travailler de son bureau, par téléphone… Mais, à la guerre comme à la guerre, il doit jouer les convoyeurs juste au moment où il doit se marier. La promise, c’est Valérie Mairesse, parfaite en blonde acidulée. Elle est hôtesse de l’air et a promis à son futur mari de ne plus voler. Mais sa compagnie a encore besoin d’elle pour quelques jours… Les deux futurs mariés vont se mentir et se promener aux quatre coins du monde… en passant l’un à côté de l’autre sans se voir. Pas très original tout cela, mais les gags fusent et le couple Coluche Mairesse y met beaucoup de conviction. On sourit souvent et on rit quelquefois… Alors, que demander de plus ?